FESTIVAL TRANSE ATLANTIQUE – Rencontre avec Raphaëlle Chovin

La deuxième édition du festival Transe Atlantique , le festival franco-québécois aura lieu du vendredi 25 au dimanche 27 août 2023 à Saintes, la ville d’origine de Raphaëlle Chovin, sa fondatrice. Lors de notre échange, elle m’a notamment raconté l’histoire du festival, la programmation, et l’ambiance qui y règne. Let’s go !

Lise : Peux-tu te présenter comme tu le souhaites ?

Raphaëlle Chovin : Je suis la directrice du festival Transe Atlantique de Saintes et à côté je suis réalisatrice, scénariste, productrice et cheffe monteuse.

Lise : Pourquoi la création de ce festival ?

R.C. : Je travaille beaucoup dans l’audiovisuel avec le Québec. J’ai réalisé des clips et des captations de concerts pour des artistes québécois comme Cœur de Pirate à la Salle Pleyel et à Montréal. De fil en aiguille, j’ai voulu proposer un festival de musique à Saintes, ma ville natale. J’ai pensé à faire un festival franco-québécois car il y a un passé historique important avec Saintes. La Mairie a tout de suite adhéré au projet ! C’est la deuxième édition du festival cette année.

Lise : Quel est l’esprit du festival ?

R.C. : La volonté de départ était de créer un pont culturel entre le Québec et la France. Travaillant beaucoup avec le Québec, il manquait une vitrine en France pour mettre en avant les artistes québécois. Je voulais créer un festival mélangeant tous les styles et les âges à taille humaine dans ma ville natale Saintes à laquelle je suis attachée. Le côté taille humaine a beaucoup plu l’an dernier.

Il y aura également un village du festival avec des exposants : de la céramique, de la sérigraphie, des fanzines, une bibliothèque queer, des foods trucks, un bingo… Des surprises seront proposées pendant les trois jours ! Les spectateurs pourront assister aux balances et croiser les artistes dans le village. Cela créée une sorte de cocon familial qui fait du bien ! C’est vraiment une expérience humaine totalement différente de grands festivals.

Lise : Tu parlais d’activités qui auront lieu pendant les trois jours du festival, peux-tu m’en dire plus ?

R.C. : Il y aura le photographe Fakele qui sera présent pour faire des portraits des festivaliers avec son « Afghan box », de la sérigraphie ambulante et engagée, un atelier d’écriture, du théâtre, un bingo, des spécialités culinaires québécoises, une exposition et pleins d’autres activités cools ! Il y en aura pour tous les goûts !

« La volonté de départ était de créer un pont culturel entre le Québec et la France. Travaillant beaucoup avec le Québec, il manquait une vitrine en France pour mettre en avant les artistes québécois. Je voulais créer un festival mélangeant tous les styles et les âges à taille humaine dans ma ville natale Saintes à laquelle je suis attachée. »

Raphaëlle Chovin

Lise : Qui pourrons-nous écouter sur scène du 25 au 27 août ?

R.C. : Cette année, vous pourrez retrouver Voyou, Melissa Laveaux, Zed Yun Pavarotti, Diane Tell, Marie-Flore, Ussar, Pi Ja Ma, Marie Gold, Lulu Van Trapp, Mademoiselle K, Macadam Crocodile… La programmation tout comme celle de l’année dernière est très éclectique car j’avais une volonté de ne pas avoir un angle précis musical mais d’ouvrir à des styles différents. Le seul point commun de tous ces artistes, c’est que ce sont mes coups de cœurs. Nous avons tout de même essayé d’harmoniser les soirées : le vendredi, c’est plus musiques actuelles, le samedi, le Rock est mis à l’honneur et le dimanche, nous finissons en beauté avec Ussar, Diane Tell et Voyou ! Il y a une bonne émulation qui s’est crée dès la première édition entre les artistes français et québécois, à suivre !

Lise : Le mot de la fin !

R.C. : C’est le projet qui est en train de changer ma vie !

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