La meuf inspirante du mois #7 : Marie Drion / La comédienne rêveuse

J’ai découvert Marie en flânant sur son compte Instagram « Le jardin émotionnel de Minette », une sorte de jardin intime où elle y expose son art : dessins, compositions, photographies. Sur la terrasse d’un café parisien, un verre de vin blanc et un Milk-shake poire-caramel commandés, nous étions parties pour l’interview. 

Lise : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

 Marie : Je m’appelle Marie, j’ai 21 ans et j’aime beaucoup beaucoup beaucoup la vie ! (Rires) J’écris des chansons, c’est quelque chose que je fais quotidiennement, plus que tout le reste. De base je suis comédienne depuis que j’ai 8 piges.

Lise : J’ai vu que tu avais réalisé une vidéo pour le «Nikon film festival » , est-ce que la réalisation te plaît ?

Marie : La réalisation m’attire et c’est un univers que je ne connais pas bien. J’ai juste eu une approche via les tournages que j’ai pu faire en tant que comédienne. C’est une sorte de schizophrénie hors corps, j’aime bien le fait de pouvoir rendre réel quelque chose qui n’existe pas. Cette vidéo n’était pas vraiment un court métrage, j’ai vraiment interviewé ma colocataire car au départ c’est elle qui voulait faire le Festival Nikon. Elle était en train d’écrire la vidéo, de chercher des idées. J’ai sorti ma caméra pour la filmer et nous avons décidé de sortir cette vidéo. Y’avait rien de prévu, c’était juste au feeling.

Lise : Et tes valeurs dans la vie ?

Marie : J’ai des valeurs, ça dépend d’une situation, de la personne, de pleins de facteurs. Par exemple, le respect, c’est mutuel. J’ai de la valeur pour l’autre, si la personne a de la valeur pour moi. J’apporte beaucoup de valeurs aux choses en tout cas.

Lise : Je t’ai découvert sur ta page Instagram : « Le jardin émotionnel de minette » : quel est le concept de cette page ? Comment t’es venue l’idée de sa création ?

Marie : De base, je m’appelais Marie Drion sur Instagram et après une rupture amoureuse, je me suis mise au dessin. Au début, mes dessins étaient bizarrement basés sur l’égo, l’auto-portrait, une sorte d’introspection de moi-même. C’est la première fois que je n’écrivais pas sur quelqu’un et  que je m’intéressais à moi. En rencontrant cette personne, je me suis découverte. J’ai appelé ce compte : « Le jardin Emotionnel » parce que c’est une sorte de journal intime, un jardin secret. Et pourquoi Minette ? Parce que ma grand-mère avait la maladie d’Alzheimer et m’appelait toujours minette. Quelques mois après sa mort, j’ai eu ce minette qui me revenait souvent et j’ai donc décidé de l’appeler ainsi pour lui rendre hommage.

Lise : Que postes-tu sur cette page ?

Marie : Je poste n’importe quoi ! (Rires) Je n’ai jamais prévu ou gérer ma vie. Je poste vraiment sur l’instant : des choses que je vois, que je ressens, moi, il y a beaucoup photos de moi (rires !) C’est terrible ! J’ai vu ça tout à l’heure et je me suis dit j’avais un problème d’égo !

 Lise : Quel est le but principal de cette page ?

 Marie : Le but premier est en rapport avec la musique et pourtant  je ne mets pas beaucoup de compositions. J’essaye de faire mûrir un projet en ce moment et je posterais le seulement quand il sera prêt. Je n’ai pas envie de tout mélanger. Je travaille sur un EP que je suis en train de réaliser toute seule car je ne connais pas de producteur. 

Lise : Est-ce que tu as un processus d’écriture précis ?

Marie : Ecoute, c’est super bizarre : cela dépend vraiment de la situation, de la personne pour qui j’écris. Souvent quand j’écris, c’est que cela vient d’un désamour ou d’un amour présent. Toutes les chansons qui parlent d’une personne que j’aime, que j’ai aimé ou que je n’aime pas, j’en suis fière, qu’importe si elle est réussie ou ratée.

« C’est une sorte de schizophrénie hors corps, j’aime bien le fait de pouvoir rendre réel quelque chose qui n’existe pas. »

Lise : Tu as des artistes qui t’inspirent ou des styles de musique en particulier ?

Marie : Si tu m’avais dit ça il y a 3 ans, je t’aurais juste répondu, je ne connais personne. Je ne m’étais pas ouverte à de nouveaux artistes ou styles. Dans cette société, il faut s’inspirer de quelqu’un et moi je m’inspire de personnes qui ne sont pas connues : de mon entourage, de personnes que je côtoie, de rencontres… Oui je me suis inspirée d’artistes : des danseurs, des chanteurs, des personnes avec qui j’ai parlé. Je serai incapable de te dire de quels artistes connus, je m’inspire, je ne retiens pas les prénoms, je n’arrive pas à m’accrocher à ça.

Niveau style, je suis plutôt chanson française. Ce qui est dingue est que je n’en écoute pas forcément mais je retranscris ainsi mes inspirations. J’aime beaucoup Albin de La Simone et plus particulièrement : « Dans la tête ». C’est une chanson qui me touche énormément. En l’écoutant, j’ai eu l’impression de l’écrire tellement que c’était mon chemin de pensées.

 

Lise : Que penses-tu des réseaux sociaux ? Penses-tu que c’est un bon moyen pour exposer son art ?

Marie : Je pense que tout passe par Instagram. J’ai été prise sur des courts métrages grâce à Instagram, j’ai fait de la musique grâce à Instagram. Pour moi, c’est vraiment un lieu de rencontre, de partage. Ce qui est super est que les gens viennent de partout. J’ai travaillé pour une femme qui vient de New-York. J’aime bien car je ne veux pas me fermer qu’à Paris. Les rues ne sont pas assez grandes pour rencontrer des gens je trouve.

Lise : Quels sont tes projets pour 2018 ?

Marie : Mes projets pour demain, je pense que je vais faire la vaisselle ! (rires !) Toujours la musique ! Si j’ai arrêté « Plus belle la vie », c’est que ça faisait 5 ans et que je pensais être arrivée au bout de quelque chose. Je sais que ce qui me correspond plus que tout, c’est l’écriture, la musique et rester chez moi ! Parallèlement, je vais prochainement débuter une nouvelle aventure, affaire à suivre ! 

Lise : Quel message aimerais-tu faire passer aux lecteurs et lectrices de « La meuf à frange » ?

Marie : Aimez-vous les uns, les autres ! Il n’y a pas de positif sans négatif et à l’inverse de négatif sans positif. Si quelque chose se passe mal, il y aura toujours du positif.   

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