Tino et Tristan sont les deux membres du groupe Walter Astral que j’ai interviewé avant leur concert au POPUP du Label. Nous sommes revenus sur les débuts de leur groupe, la création de leurs clips et l’enregistrement de leur premier EP. Let’s go !
Lise : Hello à tous les 2, pouvez-vous vous présenter ?
Tristan : Je suis musicien et réalisateur. J’ai également mon projet solo Zaspero.
Tino : Je suis musicien, plasticien, peintre, graphiste, illustrateur. Dans notre groupe, je joue du banjo, de la guitare et je chante. Je fais aussi partie du groupe Polycool au chant et à la guitare.
Lise : Depuis combien de temps existe Walter Astral ?
Tristan : Cela fait à peu près un an que nous avons créé ce duo. Nous nous connaissons depuis 10 ans, Tino sortait avec ma meilleure amie ! (rire) La fusion musicale est venue bien plus tard ! (rire) Nous suivions nos projets respectifs mais nous avons commencé à faire de la musique ensemble pendant les confinements !
Tino : Notre mode de fonctionnement n’était pas du tout accès sur la création d’un groupe. Nous avions même un jeu tous les deux. Le matin, nous définissions un thème. Nous avions toute la journée pour écrire le morceau et nous le jouions le soir-même chacun à notre tour. Au début, c’était chacun de notre côté et nous avons commencé à faire des jams. Petit à petit, les câbles et les micros se rapprochaient et se connectaient les uns aux autres. (rire)
Lise : Quel est le processus d’écriture de vos titres ?
Tino : C’était une sorte de ping-pong. Nous pouvions passer des heures à réfléchir sur les mots installés dans le canapé.
Tristan : Ce n’était pas vraiment un problème d’être à deux, c’était plutôt une aide alors que cela pouvait être un blocage.
Lise : Pourquoi Walter Astral ? Êtes-vous passionnés d’astrologie ?
Tino : Pour ma part, j’ai des petites bases, Tristan moins.
Tristan : Et pourquoi Walter Astral ? C’est une histoire étonnante ! En gros, lorsque nous avons fait ce confinement pendant des mois, un matin, je me réveille après avoir fait un rêve hyper particulier. Dans mon rêve, nous étions tous les deux en train de prendre le petit-déjeuner. D’un coup, le bol de céréales a commencé à tourner et il y a un bateau qui en est sorti. Chose incroyable : il me répond qu’il a fait le même rêve ! Après les câbles, nos cerveaux se sont connectés ! (rire) Et dans notre rêve, le capitaine du bateau était le capitaine Walter d’où Walter Astral !
« C’était une sorte de ping-pong. Nous pouvions passer des heures à réfléchir sur les mots installés dans le canapé. »
Tino
Lise : Vous avez sorti le clip : Le feu, un clip d’animation. Comment s’est passée la création ? C’est vous-même qui avaient dessiné ?
Tristan : Oui c’est vraiment que nous deux ! C’est Tino qui s’est occupé de tous les dessins et moi de toute la partie animation et montage. Nous n’avions jamais fait d’animation auparavant et c’était une véritable découverte pour nous. Nous pouvions tout imaginer, c’était assez magique !
Tino : Nous avons appris sur le tas. Au début, nous faisions vraiment sur une feuille tout le dessin avec le personnage et le fond. Petit à petit, nous nous sommes dit qu’il fallait séquencer, faire par couche ! En tout, c’est 456 dessins et tout à l’aquarelle. Nous avons mis deux mois et demi pour tout créer.
Lise : Les autres clips que vous allez sortir seront-ils également animés ?
Tino : Le prochain sera la suite directe du premier. Le clip Le feu se termine par des pleurs et le prochain clip sera donc : L’eau. Nous allons suivre l’histoire de cette larme, cette petite goutte. Le prochain sera fait en numérique, cela sera clairement un gain de temps !
Lise : Vous avez déjà enregistré votre premier EP ?
Tristan : Oui il sortira normalement en septembre ! Il y aura le deuxième single avant l’été et l’EP en septembre. L’EP sera basé sur les quatre éléments !
Tino : Nous avons de bonnes dégaines de druides ! (rire) Nous avons travaillé notre EP 100% dans la nature, à la campagne et au milieu des vignes ! Walter Astral, c’est vraiment nous ! Nous n’avons pas essayé de créer des personnages !
« C’est Tino qui s’est occupé de tous les dessins et moi de toute la partie animation et montage. Nous n’avions jamais fait d’animation auparavant et c’était une véritable découverte pour nous. Nous pouvions tout imaginer, c’était assez magique ! »
Tristan
Lise : Avec quels instruments avez-vous créé vos titres ?
Tristan : Nous avons une base électronique avec des boites à rythmes, des synthétiseurs… Nous avons aussi le côté plus ethnique avec le banjo. Il a de vieilles sonorités comme un oud.
Lise : Où avez-vous enregistré votre premier EP ?
Tino : Nous l’avons enregistré à la campagne dans un studio fait maison ! C’était royal car dans la même salle, nous avions ce fameux poêle. Si t’écoutes bien, tu peux entendre les crépitements du feu en fond !
Lise : Quels sont vos projets pour la suite ?
Tristan : Beaucoup de concerts et la sortie de l’EP en septembre !