Coup de cœur musical #19 : Balm

Le groupe BALM a sorti son premier album LAVENDER le 22 septembre dernier. A cette occasion, j’avais rencontré deux membres du groupe : Martin et Valentin il y a quelques mois autour d’une pinte sur la terrasse du bar La Vintimille près de Pigalle. Une rencontre à la cool, passionnante et rock’n roll !

 © Kevin Ramos

Lise : Balm, c’est qui ?

Martin : Je fais de la basse, les synthés et les cœurs au sein du groupe Balm.

Valentin : Je fais le chant lead et les guitares. On est 4 dans le groupe : il y a également Kévin aux chœurs et aux synthés et Pierre, le batteur.

Lise :  Pourquoi Balm ?

M. : Nous avons galéré à trouver un nom de groupe quand nous avons commencé à faire de la musique. Au final, le seul truc qui nous réunissait était notre ville d’enfance dans laquelle nous avons grandi : Rueil Malmaison dans le 92. Tout est parti de Jacques Baumel qui était un ancien maire de Rueil, résistant, un mec stylé. Nous avons réduit son nom et ça a donné BALM ! Il y a 4 lettres, on est 4 dans le groupe.

V. : Il y a une prononciation anglaise. Un baume qui apaise le cœur par exemple ! (rire) Les cicatrices, la musique… Notre groupe a été formé fin 2019, premier EP fin 2020.

Lise : Quel est la genèse du groupe ?

V. : Nous avons tous eu un chemin musical, chacun a eu des groupes différents. Il y a Pierre et Kévin qui sont meilleurs amis de base. J’ai croisé par hasard Kévin et Pierre à une soirée et ils étaient  partants pour que nous fassions de la musique ensemble ! Nous sommes donc partis chez les parents de Pierre car ils avaient une cave et une vieille batterie. Nous avons fait des bœufs tous les 3 ! Ca a tout de suite matché, nous nous sommes revus par la suite plusieurs fois par semaine ! Nous avons emmené tous nos compositions, c’était cool ! Mais nous nous sommes rendus compte qu’il manquait un élément dans le groupe. Nous avons donc pensé à Martin qui était le petit frère d’une de leur meilleures amie. Le groupe a commencé comme ça !

M. : Nous savions que nous avions chacun un vrai socle commun musical. J’avais déjà fait de la musique avec Pierre et Kévin quand j’étais plus jeune. Le groupe s’est crée naturellement et rapidement. Dès la première ou seconde répétition, nous avons composé un morceau Jaguar Mood, le premier single que nous avons sorti. C’était très instinctif !

Pour créer de nouveaux titres, nous procédons depuis toujours de la même manière, l’idée vient de l’un d’entre nous, et les autres improvisent dessus. Par la suite, nous retravaillons le morceau ensemble.

Lise : Votre premier EP SHE est sorti fin 2020, pouvez-vous m’en parler ?

M. : Cet EP a été ralenti à cause du COVID. Tout était incertain, nous nous posions pas mal de questions. Il y avait tout de même le socles de 4 titres. Nous étions sûrs de vouloir faire un EP. Le premier EP est le résultat de tous nos bœufs. C’était pas hyper réfléchi, il n’y avait pas vraiment de fil rouge.

V. : Nous avons choisi les titres les plus représentatifs de notre boulot. Il y a un fil rouge musical avec un univers commun. Les paroles viennent en second plan, c’est toujours la musique qui arrive en premier. C’est surtout la mélodie qui inspire des histoires. Par exemple, pour notre premier album, nous avons fait une semaine de résidence. Nous avions les morceaux, nous nous étions mis d’accord sure les thèmes, c’était assez évident.

« Tout est parti de Jacques Baumel qui était un ancien maire de Rueil, résistant, un mec stylé. Nous avons réduit son nom et ça a donné BALM ! Il y a 4 lettres, on est 4 dans le groupe. »

Martin

Lise : Le premier single Strange flower de votre album est sorti il y a quelques mois, qu’évoque-t-il pour vous ?

V. : Strange flower, c’est une ode à l’humanité, tout ce que nous représentons que ce soit bien ou mauvais. C’est un titre sur notre singularité à chacun. C’est trop cool d’être différent ! Le titre porte un message d’espoir.

M. : Pour le clip, nous avons travaillé avec un très bon ami Théo Thuillier qui est vidéaste et réalisateur. Il a une vrai sensibilité esthétique avec de belles couleurs, de beaux plans. Nous lui avons laissé carte blanche pour le clip ! Nous savions que nous ne voulions pas partir sur un clip avec un fil conducteur et une histoire. C’est un clip très DIY avec nos propres fringues, un super ami et dans un bel endroit !

Lise : Quelles thématiques avez-vous abordé sur votre premier album Lavender sorti le 22 septembre dernier?

M. : On parle de la révolte, de la peur du changement,… Cela ne se veut pas engagé mais au final cela l’est !

V. : Nous avons construit l’album avec la courbe du soleil comme si c’était une journée. Chacun des 8 morceaux représente un moment de la journée. Le premier titre, c’est le lever du soleil. Le titre au milieu de l’album, c’est la contemplation quand le soleil est au zénith et le soir correspond au dernier morceau qui est sur la perte, la peur du changement avec une lueur d’espoir. Le premier titre s’appelle Lavender et nous répétons à plusieurs reprises : Ça pourrait être meilleur ! Il aborde le sujet de la satisfaction jamais assouvie.

« Strange flower, c’est une ode à l’humanité, tout ce que nous représentons que ce soit bien ou mauvais. C’est un titre sur notre singularité à chacun. C’est trop cool d’être différent ! Le titre porte un message d’espoir. »

Valentin

Lise : Quelles sont vos inspirations culturelles ou musicales ?

M. : Nous avons une inspiration commune qui est Radiohead ! Radiohead, c’est à la fois pop et expérimental, ils sont fascinants !

V. : Encore aujourd’hui, c’est notre groupe préféré ! Nous écoutons aussi Arcade Fire, Phoenix, Tame Impala, les Strokes, de l’Indie Rock, de la folk, de la musique électronique, du funk, du RnB…

Lise : Quels sont vos projets pour la suite ?

M. : Notre album Lavender est sorti le 22 septembre ! Et quelques dates à venir : le 28 septembre à Enghien-Les-Bains pour le Music Corner, le 29 septembre à Saint Etienne pour le festival PHNMN et le 26 janvier à Angers au Joker’s Pub.

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